


La Société Anonyme de Transports Automobiles Ruthénois (SATAR) a été fondée en 1972 à Rodez, dans le département de l’Aveyron. Depuis sa création, l’entreprise s’est spécialisée dans le transport de voyageurs, en particulier pour les lignes régulières, les transports scolaires, ainsi que les services de transport à la demande. Avec une équipe de 65 salariés, la SATAR a su s’imposer comme un acteur majeur dans le secteur des transports en Aveyron. Son activité repose sur une flotte moderne de véhicules, permettant de garantir un service de qualité et adapté aux besoins de ses clients. Au fil des années, la SATAR a su évoluer pour s’adapter aux nouveaux défis du secteur du transport et reste un acteur incontournable de la mobilité en Aveyron.
Une nouvelle année pour un nouveau réseau
À partir du 1er janvier 2025, Rodez rejoindra le club des villes françaises offrant la gratuité des transports en commun, avec la gratuité totale de ses bus urbains. Cette décision, saluée par une grande majorité des habitants et des élus, représente un tournant pour la ville et son agglomération.
Le conseil de l’Agglomération de Rodez
Le conseil d’Agglomération de Rodez a voté la gratuité des transports à l’unanimité en septembre 2023. Cette unanimité souligne l’importance à la fois socialement et écologiquement de cette décision. Ils insistent également sur le fait que la gratuité permettra de réduire le trafic automobile, et donc les émissions de CO2, tout en facilitant la mobilité au sein de l’agglomération.
Des utilisateurs satisfaits
Les retours des habitants sont très positifs. Barha, une étudiante, déclare qu’elle économisera 15 euros par mois grâce à cette mesure, tandis que d’autres soulignent que cette initiative bénéficie particulièrement aux jeunes, aux étudiants, mais aussi aux retraités avec des revenus plus modestes. En outre, cette initiative contribue à améliorer l’accessibilité des transports, notamment pour ceux qui avaient moins de moyens pour se déplacer.
Un coût et une révision des cadencements
Bien que la mesure ait fait l’objet de débats, notamment concernant son coût, elle a été adoptée. La délégation de service public à l’opérateur de transport SATAR passera de 5,8 millions d’euros à près de 7 millions d’euros par an, un surcoût assumé pour permettre un renforcement des fréquences des bus sur les principales lignes et une révision des horaires sur certaines lignes moins fréquentées. L’objectif est de permettre à la périphérie de Rodez d’avoir un bus toutes les 30 minutes pour se rendre en centre-ville, notamment pour le travail le matin.
Un index égalité professionnelle femmes/hommes élevé
La SATAR conserve un « Index égalité professionnelle entre les femmes et les hommes » élevé sur l’année 2024, puisque l’indice passe de 95 à 99/100 entre 2023 et 2024.
Si l’on constate une hausse de l’indice en 2024, c’est en raison de l’augmentation de l’ancienneté des salariées, laquelle génère des rémunérations plus hautes que les années précédentes du fait d’une bonification salariale par l’ancienneté.
En effet, la convention collective de branche de la société organise des progressions salariales très largement liées à l’ancienneté (prime d’ancienneté, évolution de coefficient par l’ancienneté, primes indexées sur le salaire de base etc…).
Pour rappel, l’Index égalité pro est calculé depuis 2019 dans l’entreprise, et s’était élevé à 79/100 lors de son premier calcul.
Cet lndex permet de mesurer en toute transparence, dans chaque entreprise de plus de 50 salariés, les écarts de rémunération entre les sexes et de mettre en évidence les points de progression de l’entreprise. Il est établi sur un barème global de 100 points et sur la base de 4 indicateurs mesurant :
- L’écart de rémunération femmes-hommes
- L’écart de répartition des augmentations individuelles
- Le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité
- La parité parmi les 10 plus hautes rémunérations
En cas d’Index inférieur à 75 points, l’entreprise doit mettre en place des mesures correctives pour atteindre au moins 75 points dans un délai de 3 ans.
Pour la cinquième année consécutive, on constate donc le bon niveau de l’entreprise en matière d’égalité femmes hommes. La société continuera néanmoins ses efforts en matière d’égalité professionnelle, afin d’améliorer encore le niveau de mixité dans ses effectifs.